Thérapie par exposition à la réalité virtuelle

Le but des thérapies par exposition en réalité virtuelle est d’immerger le patient, de manière progressive face à l’objet de sa peur. Pour chacune des phobies traitées, plusieurs étapes d’exposition sont disponibles et peuvent se répéter autant de fois que nécessaire jusqu’à extinction de l’anxiété. Je me suis associé à la société C2Care qui ont développé en collaboration avec un comité scientifique et de nombreux centres hospitaliers universitaires un outil thérapeutique efficace, ludique et interactif.

Voici la liste des phobies qui peuvent être traitées grâce à la réalité virtuelle :

La Claustrophobie : c’est la peur des espaces fermés (ascenseur, pièce sans fenêtre, WC…)

Agoraphobie : c’est la peur des lieux d’où il serait difficile ou gênant de s’échapper ou d’être secouru. La prévalence de l’agoraphobie sur une vie entière peut atteindre 7% de la population générale. Elle touche deux fois plus les femmes et débute en moyenne vers 29 ans.

Acrophobie : A ne pas confondre avec le vertige qui peut être liée à des problèmes physiques (comme un dysfonctionnement de l’oreille interne). L’acrophobie est la peur des hauteurs, cette peur peut se déclencher simplement par la pensée du vide et bien sûr toutes les situations où l’on est en hauteur (échelle, étage élevé…)

Ochlophobie : c’est la peur de la foule, la peur d’un mouvement de panique. Le bruit, l’agitation ou encore la promiscuité génèrent une anxiété qui pousse l’individu à éviter les grands rassemblements.

Arachnophobie : la peur des araignées.

Peur de conduire : La peur de conduire en particulier sur l’autoroute, les tunnels ou les petites routes. Cette peur nécessite cependant que vous puissiez conduire au moins autour de chez vous.

Glossophobie : la peur de parler en public. Il faut savoir que nous souffrons tous de cette peur. Plus de 80% des gens ont le trac quand ils doivent prendre la parole en public, ici la peur peut tout simplement empêcher la personne de parler ou entraine une attaque de panique.

Phobie des animaux : On traite principalement des animaux « courants » c’est-à-dire ceux que l’on rencontre le plus souvent (chien, chat, pigeons).

Bélénophobie : c’est la peur des aiguilles (pas du sang).

Emetophobie : peur de vomir. Une peur qui peut devenir très invalidante puisqu’elle peut entrainer la peur d’avoir une maladie de type gastro par exemple ou l’évitement des soirées… Dans certains cas plus grave, la patiente peut craindre d’être enceinte à cause des nausées.

Phobie scolaire : peur de la salle de classe, d’une situation d’examen, de faire un exposé ou tout simplement d’arriver en retard en cours…

Et même la phobie du dentiste !

 

Questions fréquentes :

A qui s’adresse la thérapie par réalité virtuelle ?
A tous les patients qui ont 13 ans ou plus et qui ne souffrent pas de problèmes vestibulaires.

Quelle technologie utilisez-vous ?
J’utilise le casque Oculus qui offre une meilleur immersion que les casques dans lesquelles on insère un smartphone. Ce casque permet en outre de vous déplacer dans les environnements proposés.

Comment se déroule de la thérapie ?
Habituellement le traitement d’une phobie par la réalité virtuelle est d’une session hebdomadaire d’environ 30 à 40 mn en cabinet et de 8 à 15 sessions soit au total 2 à 4 mois de traitement. Un suivi espacé avec un entretien tous les 3 mois pendant la première année qui suit la fin de la thérapie est envisageable afin de s’assurer du maintien des bénéfices obtenus.

Est-ce que ça marche ?
Oui. De nombreuses publications et méta-analyses (c’est-à-dire l’étude des résultats de plusieurs études sur des phobies spécifiques) démontrent l’efficacité des thérapies par exposition à la réalité virtuelle.

N’est-il pas aussi nécessaire de travailler sur l’origine de la phobie ?
Pas nécessairement mais il est vrai que certaines phobies peuvent être des symptômes d’un état antérieur de stress ou d’une situation traumatisante sur laquelle il peut être nécessaire de revenir. Dans d’autres cas la phobie est la résultante d’une histoire personnelle ou d’une dépression. Cependant, dans la majorité des cas les phobies s’installent et se maintiennent par évitement de la situation. Au plus on évite la situation au plus nait une forte appréhension qui va renforcer un discours intérieur catastrophique.
Quoiqu’il en soit on évaluera ensemble lors de la première séance si cette thérapie est la plus indiquée où s’il faut s’orienter vers une approche analytique ou encore de type EMDR ou hypnose.

J’ai d’autres questions à poser avant de prendre rendez-vous !
Pas de problème, vous pouvez m’écrire par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Ne laissez pas une phobie vous pourrir la vie !